Le bonheur.

Le matin où l’air clair m’a fait croire
Qu’il n’y avait aucune boussole en moi
Mais des rebonds incertains
Ce serait le bonheur,
De prendre des coups qui surviendraient
Des heurts
Pour un plaisir amplifié
Pour une nourriture et une exaltation supplémentaire
Des coups qui seraient le tumulte de la vie
Les ossatures et la poudre des os
Le plancton

Et le rêve élancé, émacié
Mais toujours supérieur
Ce serait le corps adolescent qui prend les coups pour le bonheur
Et le tumulte pour un tremplin
Jamais rassasié de la suite qui vient encore
Là directement
Dans les fossés des prairies et les trous des tuiles
Là en ville

Ce serait une maison d’oiseaux qui battraient
Tous d’une aile comme une batterie géante
Des nids de poules sur la route
Et des océans vainqueurs sans date et sans âge
Seulement des mouvements
Des directions

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