Bannières

Un vent frais d’avril me dicte les dispositions
A être sans cesse neuf malgré la médicamentation
Qui m’amoindrit légèrement. Je suis seul et angoissé
Dans le tumulte du jour et des crises successives
Le chagrin et le drame, les entrées fusionnelles
Dans les médisances et parfois le si ingénu calme
Pèse son poids et s’ouvrent les cheneaux de la transparence
On voit un filon que l’on obtient et on s’égaye
De tourner la page des évanescences

Une bannière cohabite avec le monticule des jours
Effondrés sur eux-mêmes, comme tas de cailloux
Amassés et dressés sur une grande crête
Sur les quelques milliers d’âmes humaines
Sur les tranchants et les gaines que l’on pose
Sur les têtes, et dans le ton scabreux de l’univers
Tournent et mangent les pierres

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*