Merci

Tu ne veux pas me faire de mal
Et préfères la copie à l’original
Tu trembles que je ne sois tien
Si bien que tu me quittes et déverses ton métal
Il ne faudrait pas que je croie que tu sois gentille
Mais tu ne peux aimer qu’en faisant le mal
Merci de ne plus me voir

Et qu’en laissant ainsi des gouttes de métal
Sur les froides gouttières matinales
Je puisse voir ce qui pourtant me manque
Dans le tumulte et la solitude que tu laisses
Sur les plages de mon effroi

Non je sais si bien me reprendre

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