Jalousie
Je sens le feu de la demeure
Ils sont là sans moi. Le pervers a usé de ses pinces
Pour m’écorner dans la station où je suis
Je vaque et vois la demeure, où ne suis plus qu’un étui
Il y a un escalier qui mène à une bibliothèque
J’y suis ample et sublime mais les pervers
Ont toujours salopé mes antres et je suis vraiment
L’être sublime. Ils dialoguent et stationnent sans moi
Dans le bois et la pierre ils sont à demeure
Ils vont se marier et ne suis que le même
Ils vont faire pleuvoir le sang de l’infamie
Et tout autrement brillera un soleil de province
Dans une banlieue pavillonnaire