Grands espaces

Tu voyais comme le rêve est vert, puis comme le désert est ardent
Et comme il recèle la dernière parcelle encore
Que je t’avais offerte. Dans le système inféodé
Qu’on sentait à peine il y avait la belle marque d’un démon
Il y avait une entrave qui s’est avérée être ce petit tas d’os
Laissé la par un serpent, un petit squelette de rongeur
Et sa mue un peu plus loin, tremblait dès ce moment
D’un vent qui avait léché l’épine dorsale de ce cactus
Qui semblait à l’envers, mais qui tenait droit
Parmi la solitude, la charnière et le grand bruit
Du désert découvert à la table des serins

Que foutaient ces oiseaux dans ce monde
Qu’allaient ils pépier tant que l’inhospitalité régnait
Et tant que des hères se promenaient dont on ne savait
Rien de leur appartenance biologique. C’étaient de foutus
Petits êtres qui dégénéraient à chaque seconde
Et semblaient se parfaire dans ce néant jaune et grouillant
Ils tumultuaient, ils riaient, ils mangeaient comme
A la soupe populaire, et moi je régnais dans une contemplation
Dans la grande aire de ce sable et je savais que ce parc régional
N’était peuplé que de ces chauds démons et ces veines asséchées
Où je tremblais qu’au nord le froid ensevelît mes désirs
Et qu’aucune source ne les amenât

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