Le fil d’araignée

Tu ne sais pas ce que je ressens
C’est comme une bulle véridique
Une grande cloison qui stagne entre nous
Un impossible mur mais tellement jouissif
Ça me coupe les entrailles et jusqu’aux spasmes
Qui surviennent en étant dans leur place
Et leur tombeau respectifs. C’est un dénivelé
Qui sans cesse se nivelle et se stoppe et se stagne
Au fond de la chambre en désordre
Sur le bord de la saleté de l’écume

Il semble presque de la poussière à ce monde mais
Ce sentiment est un arrêt comme l’ont
Narrés les anciens et toujours dans les bibles
On a vu les mêmes choses dans les babioles humaines toujours
On a chassé les toiles et les araignées
Agitant leur salive sur ces larmes

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