Ru
Derrière la colline la rumeur
Le ru meurt, une fille habite
Dans les veines de ce maquis
Les transis sont des épines sises
Dans le suc lent de la plante
Et commettent des crimes rabougris
Le pylône électrise la densité des moissons
Qu’on ne voit pas
On sait seulement comme sont aiguës les routes
Et comme passe parfois, la transhumance d’on ne sait quoi
Une sensation vient et tranche
Mais le surplus est dans les hanches
Qui marchent à mesure que se nivellent
Des orées qu’un vent ennuie
Les marges sont des querelles qui maintenant
Apaisent, comme le léger vent souffle
Dans les terres agraires des antres
Et le temps se mesure lorsqu’on se déprend
Des tensions des lignes
Dans le silence tu