L’oeil du garçon

Qui était cet étrange garçon
Qui regardait au loin et qui après ne regardait plus rien
Il a été pris dans les mailles
Puis a disparu le contour de ses entrailles
Dans le clair du soir qui se tient
Dans la fosse aux murailles où plus rien
N’advient

Des bêtes geignaient dans le déclin
Mais il se tenait au crin de ce rien
Qui peuple l’immensité
Et la grande atmosphère de la planète
Dans les fines embrasures du ciel
Et les débarcadères du plein air

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*