Maison de chair
C’était une sorte de poisson marin
Dont la mer s’étalait dans les ventres
Des terres et à jamais où l’on souffrait sur des lignes désertes
Les matières étaient déliées et on se souvenait
D’étendues sereines où tout était dissimulé
On n’avançait jamais qu’immobile et on ne pouvait
Que trop peu courir et s’exaspérer en champ libre
On ne donnait pas le ton dans les mouvances
Dans les grandes réalités du cru
On mourait parfois, à jeun