SUPPLIQUE

La machine voit ses rouages embellis par le disque solaire
Qui nous a tranchés et maintenant s’ouvre ailleurs
Ne penser à rien que ce monde sous-jacent
Que nous inculquent les angles

Pas d’abstraction mais de véritables faits ordinaires
La décomposition lente des chenilles
Le soleil décline sur la pente où meurent les lignes
Le plein crépuscule s’étend sur les bordures
Des bâtiments et des azurs que l’on distingue
Dans la foi et ce qui touche au silence

Le silence des autres gens est terrible
Et seulement l’une a du mal à comprendre
Ce qui résulte de deux destins qui se taisent
Dans l’embrasure de la porte

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