HIVER

Finalement l’hiver on a plus de souvenirs que l’été
On tente de basculer dans le diadème
Qui nous maintient à l’orée de la mémoire
On est soi comme sur le point et la virgule
Où s’élancent les buées
Les tentations
Qui nous ravissent aux parois des murs
Et s’acheminent dans une certaine
Eclosion des rumeurs

Non c’est vide on n’entend rien
Mais la division subtile
Des sens s’écartèle
Anesthésié au monde
Toujours le teint fondamental
Des leviers qui nous possèdent

On est prévenu que dans l’organique nature
On se tue et on aime
A recouvrir l’hiver et le squelette
D’une hypothétique chair

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