Neiges

La neige partout et son odeur
Décalé en société seulement le gout et la brèche
D’un ailleurs, intuitif mais vivant
Si bien en soi qu’un délire s’ouvre
Une terre goudronnée et sa portée
De grande exténuation mais le feu délivre.
Je suis ailleurs si bien qu’on atteint
Par ce même rêve la texture de cette colle
Elle est un passé et une jeunesse
Des bâtiments et d’infinies rigoles
Des groupes sociaux et des familles
Des régions anciennes et nouvelles
La seule abeille ouvrière des sentiments
Qui finissent dans la brèche et le ciment
Des traits de caractère composites
Et des matières qu’on a bénites.

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*