OUI
J’éjacule diaphane dans toutes les bouches de nacre
Toutes les bouches serties de fer je les caresse
Avec le jus qui se dissémine dans la fosse
Avec le pouvoir d’enchâsser des êtres amaigris
Dans le jus de la naissance et je conduis
Au fait de la gloire ceux qui se prennent
Dans les bras du lait caillé de la conscience
Je suis au terminal de l’échappée
Je suis dans la grande panique retournée
Le monde complexe crache ses intempéries
Dans le grand calme de la pièce
Les figures que j’ai su être ouvertes
Par la comédie de l’instant et leurs pores
Toutes aussi fécondes en naturel que les jours
Le oui les transportait dans la grande vie
D’être un désir béant dans la contradiction des nuits
Le oui est un bouton qui s’ouvre
Et des traces sur le visage