Orfraie
Un cylindre vert dont la peinture s’écaille
Sur un fond de marches en bitume
Recouvertes des restes de nature
Des feuilles et d’autres écorces d’arbre
Tout est si bien dans la lumière
Elle transperce le fond haletant des choses
Elle se mêle au corps et au monde salubre
Et le monde dort dans ses empreintes
La division des cellules atteint le point
Où rien n’enfreint l’orfraie qui mord
Le lendemain agit quand le jour futur
Touche le bout des impuretés
Des exclamations du dehors