Le vent te cingle
Jeune effroi tu vas mourir hors des lettres
L’écrit est une fêlure que rien ne peut faire vivre
L’écrit est une saloperie dans la mansuétude
Les directions tournent dans la grande fin
Et dans la page rien ne fige que le seul destin
Tuer l’ovaire de l’écrit pour la seule parole
Tuer pour toujours vivre et dire
Le vent tourne dans la grande fin
Il n’y a plus de dieux que des forces qui t’abandonnent
Tu es beau comme un chemin qu’on nivelle
Et la buée tue aussi ce qui t’avait appelé
La nuée ardente va t’escamoter et te finir
Tu t’es donné comme on respire