RIVAGES

Leurs visages ténus comme des peaux rétrécies
Striées de pauvres vacances
Et de réflexions qui ne puisent
Qu’à l’image et l’idée imposées
Par les nèfles pourris du loisir
Mais elles ne se laissent prendre
Par le jeu de la consommation
Elles engrangent des connaissances
Qui les amincissent et les condamnent
Au mouvement des vagues

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