CASA

Je me levais tandis que la levure du soleil
Pénétrait des champs de musiques électriques
Et il restait des rafales parfois qui n’étaient plus
Encore qu’une belle misère dans une pièce en bois
Le temps s’emmagasinait dans des objets sommaires
Il y avait le gouffre d’une schizophrénie
Et un manteau que l’on prend subitement
Pour laver les sols et parier sur d’autres lieux
Je me levais souvent au son d’une mélodie subite
Et j’entendais dans ce retrait un monde
Qui cohabitait encore avec des informations
Que l’on pouvait saisir à la volée dans le creux d’une journée

La bêtise déjà contaminait les peuples
Mais le fond de la chambre et de poussières vacantes
Les couleurs et les verdures d’un centre-ville
Etaient des ornières et des formes hybrides
Qui touchaient à ma première jeunesse

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