L’IMPORTANCE DES ETANGS
Le bonheur enlaidit les visages
Dans nos terroirs il y a ces sourires
Qui ne valent rien d’un visage qui s’exprime
Ils n’entendent rien de ce que produit l’indicible
Les mêmes visages toujours chargés d’un bonheur
Qui ne s’étend sur rien de palpable
Le grand rien de leur petite chair s’étiole
Dans un vide plus affreux encore
Que les démons neutres qui l’animent
Ces visages faux n’ont rien en eux
D’une terre ou d’un lavoir, des étangs
Des projections livides, tous les lierres et la vase
Les noirs et blancs qui s’intériorisent
Dans la grande commissure des fenêtres