CHANT ANONYME

Ce sont bien les tempes voisines de la ville
Que viennent là s’assoir
Les sœurs endommagées de l’asphalte
Elles sont ridiculement petites
Dans le trou et la dorsale
De pauvres poissons affamés
La folie de l’essieu des roues
Mange les cœurs et les veines
Qui longuement se sont pâmés
Dans une cohésion familiale

Maintenant que sont les jeunes heures
Les magnifiques trouées
Le bleu des continents
Dans les cœurs et les ventres
Et les passions où court l’électricité

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