On déprimait parce que des cerveaux sont isolés
Dans les grands tentacules de l’esprit
Les matières ne s’enlacent pas
A d’autres miettes de rêves
Les métaux froids ne sont pas le jus qui se révèle
Dans nos artères
Rien ne s’épuise que des lacs somnambules
Dans les réalisations passagères
L’oiseau ne murit pas ailleurs
Que dans les cages et les bunkers
Les jachères s’évident
Dans les méandres de nos demeures
Où sont les rancœurs et les diamètres
Les épaisseurs des coulées de granit
On ne rit pas plus encore dans les langes des seigneurs
Dans les prairies
Où le sang enfin se déverse
Pour nous délier et nous surprendre