PORTRAIT
L’angoisse du visage se courbe
Comme plaines entières
Tournent au volubile élan
Et mangent des glaces périmées
Les eaux qui ont viré dans les sphères
De tes aigres allées
Et tes idées sont le gain
Du journalier phénomène
Qu’on balaie d’un revers de main
Mélangé à la saveur d’une bouillie
Dans le salpêtre des années
Dans le temps qui s’épaissit
Ainsi qu’une fine écorce
Dont les yeux des hommes
Ont lu les secrets