PROVINCE

La cité de province où tu étais établi
Dans l’anse de carrés verts et d’avenues
La cité où n’étaient que quelques-uns des premiers
Des voyous que l’on rencontrait
Avec une certaine dose de romantisme
Le fleuve qui coulait dans les dessous
Les maisons comme des pâtés et ce centre
Les agglomérations voisines et encore
Le goût du ciel comme une cognée infime
Son parfum cérébral et réel
Qui jouait avec les plaisirs juvéniles

Dans sa périphérie des blocs et des matériaux
Usés que l’on a anéantis depuis
Quelques amas de déchets informatiques
Et l’idée que la nation plus tard rayonnerait
Lorsque rien ne subsiste d’enthousiasme et de travail
Mais la cité aux faibles industries
Aux odeurs de matériaux de couvertures

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