TESSA
Elle danse dans la terre meuble
S’enfonce toujours
Elle est aussi ce halo qu’elle ajuste
Avec ses mains et sa bouche à mesure
Que l’aura blanche de ce soleil
Entre dans ses mouvements
Mais cette terre qu’elle laboure
Elle la perd un peu
Elle s’éloigne dans le creux des labours
Et meurt autant qu’elle vit
Dans les arcs qui succèdent aux vestiges
Plantés dans les âges d’airain
Les civilisations qui la précèdent
Angoisse de devenir cette infortune solaire
Ce terrain marqué de cicatrices