j’aimerais je vois un pavillon
un visage se fraye un chemin
parmi les bourgeons et les lierres
un regard de feuille fait intrusion
j’ai besoin d’elle besoin du lierre
une huile me passe sur les tempes
dresse un bilan de chevelure
disparaît sous une peau consolée
je fume une cigarette fume
un parfum fait de mer ramassée
les façades perdent le temps
le temps qui les a noircies