Périphérie

Dans les soupirs qui nous séparent
Il y a de la douleur à être
Quand finissent les routes d’asphalte
Mais seulement le levain léger
Transpire un lien qui nous unit
Qui fait de deux marcheurs
Ici même une pluie d’atomes
Joignant leurs muscles et quelques unes
Des chairs cérébrales qui circulent
La frange d’une journée
Eparse, en soi

Comme divague la douleur à être
Et le sentiment qu’elle pourrait basculer
Comme le temps et le climat
Les choses terrestres

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