MAISONS
Je suis enivré de musique
Les lignes électriques et cruelles
Sont ainsi faites qu’il sort des serres
D’oiseaux diluviens dans la sphère
Et la prairie où court le train
Les maisons ont des façades et des loisirs
Dans les bouches menstruelles du temps
Les maisons ont des guichets de musiques
Que le silence ne sait toucher de ses lentes mains
Le silence ne sait approcher la plus profonde étreinte
Ni toucher les ailes les fenêtres et les murs
Les maisons s’aguichent à des mesures
Soudaines et éternelles