L’oubli

 

L’oubli des terres
L’oubli des formes, des êtres
Et des croissances
L’oubli du gain familier
Le vide, peuplé d’inconvenances
Soulager sa folie
Se perdre et se déprendre
Dans l’avenue splendide
Que tes chairs et tes antres
Occasionnent ensemble

L’oubli de la vie même
Le vide stérile
Et l’objet des luttes
La grande folie du tumulte
Mais après-tout
Le simple ciel limpide

Machine à oubli
Quand tu recueilles le suc.

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