L’arbre des naissances

 

Il a pris naissance dans le socle sapé
Il a poussé encore jusque dans les cimes
Meurs, renais éternité
La dense figuration des cimes est une juste olive
Vous savez comme le soir n’est plus et s’il est louable
Devenir soi dans le corps d’un tronc
Où la seule sève est féconde
Le mont des oliviers et ses ombres
Ce qui légifère est un fond et un bulbe
Où sont encore les prêtres sans obsessions
Pas d’architecture, que la seule nuit mais vois
Comme le temps s’est ouvert et les silences graduels
Sont des preuves éternelles d’amour

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