PRIMALITE

tu vas me coucher et m’entendre
dans la grande clameur de ma parole
tu vas essuyer mes rires
et tremper dans mes chairs ton baume silencieux
tu vas m’obtenir
par la délégation de tes formes
à mon grand désir
tu vas m’isoler et me châtrer dans ton giron
où j’irai boire à tes délicates entrailles
tu vas me déposer sur le relief de tes formes lascives
et m’entrainer dans le creux d’un abîme
doucereux et sain
fort comme un poison
comme la tendresse de tes mains

sinon je te balance par la fenêtre

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