Un corps dans la nuit

dans la nuit profonde
ton dernier souffle de femme démunie
accablée par le fruit des autres
tu exaspères la nuit
d’être ainsi une furie discrète
expressive comme un fruit ouvert
tu es si belle qu’aucun amant
ne pourrait te déshonorer
on se demande ce qui tient ainsi
qui n’est pas de cire
mais d’un feu éternel

dans la nuit et le feu
assise sur une chaise
la part qui manque aux dieux
et qui sur aucun autel
n’échange les corps et les esprits
avec une telle adresse

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