Ce sont parfois des paquets d’air d’angoisse, au centre de mon Moi. C’est un fait qu’une cavité s’est creusée peu à peu et que je la devine. Ce sont des poches d’air qui se sont construites et l’air est parfois vicié, parfois opaque, ou bien empli ou bien exalté mais ce n’est rien.
Ces poches sont tout le fourmillement, les remous des abysses dressés, la direction d’un courant marin, l’embarcation fragile qui a succombé – à quoi ? – peut-être à un figement, une lassitude.
C’est un sens possible à nos désirs. Mais cela ne veut rien dire, personne n’y a jamais rien vu, d’autres s’y sont choqués mais qui réellement y a succombé : les hystériques, les fous ?
Non cela n’est rien, c’est juste toute l’angoisse du monde, c’est la naissance vagissante des choses.