PAVILLON

Tu ne dors pas encore
mais l’allée couvre ce demi-siècle
l’allée du pavillon désert
l’allée d’une nature échevelée
l’allée où branches et lianes fusionnent
mais l’ancienne toujours, allée de la demeure
se cloitre dans les temps qui ne sont plus
où fuir seulement la congrégation des hommes
où mourir et s’éclairer de ces lumières
où jamais on n’a vu âme qui vive
qu’une molle présence

finir dans le corps du siècle
dans l’apogée de la science
des croyances qui vont au-delà
des choses apprises
des croyances qui visent juste
dans le grand brouhaha

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