VISAGE

Je regarde l’effort que fait ton visage pour supporter le soleil
c’est une palinodie à la mort
ce sont les muscles qu’un dieu applique
sur la chair de tes seins
et ce sont des fragrances
et des pensées inaudibles
ce sont les élégances d’une légère souffrance
c’est tout à toi qui supportes le soleil
c’est dans le fond et au bord des routes
dans une cité grise
aux quelques parterres fleuris
dans cette ville que nous aimons
et dont nous découvrons les entrailles
dans le fond de ton visage que se dessinent les os
mais chairs et muscles masquent la densité
le dessein de dieu
l’atome que tu es dans la myriade
d’univers

légère souffrance de l’angoisse qui en marche
fleure l’amour de n’être rendue possible
dans le tourment de la ville et des combles
où se situe la peau de ton visage

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