T.G.V. I
par claire le 27 mai, 2010
le velours de fin de nuit
la main qui ferme la porte
et cette entrée dans l’air frais
dans le blanc du matin
une pellicule d’eau sur le trottoir.
prendre le train et traverser
de haut en bas toute la France, ses combes vertes ses petits jardin familiaux
au-dessus desquels descend en diagonale frileuse
puis se perd
le vol du papillon blanc solitaire.
voir les châteaux voir tous les gens
qui partagent sans parler votre espace.
et la fin quand tout se rassemble
dans la laideur expressive
des abords de la ville,
de la fin du voyage.
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