Claire Ceira

rêve des générations

par claire le 8 juillet, 2013

Il s’agit d’une réunion de travail, une sorte de colloque. Il se tient dans un parc aux larges allées sableuses. Les participants doivent s’asseoir sur des chaises, de chaque côté, mais ils ne sont pas encore là. Je prépare les interventions avec une femme, bientôt va arriver la principale conférencière. J’ai prévu un topo, avec des paragraphes : I, II, jusqu’à V. On parle de la prise en charge d’adolescents.
La conférencière arrive, mais elle n’a pratiquement rien à dire et je suis frustrée parce qu’on ne me donne pas la parole vraiment, pourtant j’avais finalement eu beaucoup d’idées. Le dernier paragraphe s’appelait : « L’identité » et traitait de la façon dont la question des générations joue son rôle dans cette construction.

Ensuite, le rêve se transforme : c’est une réunion de famille, un repas dans une grande salle, qui est tout juste terminé : presque tout le monde a quitté les tables, on parle en petits groupes. L’ambiance est assez étouffante. Il y a là un adolescent, qui m’emmène au dehors, et je respire mieux dès que nous nous sommes éloignés. Il est tard, la nuit tombe. Il me conduit dans une sorte de petite maison de chasseurs, au bord de la forêt. Je me demande s’il va m’embrasser, me serrer contre lui. Mais je réalise que je suis plus âgée que lui, alors je prends simplement sa main aux longs doigts et l’embrasse avec douceur.
De retour dans la salle du repas, je discute avec des femmes. Elles m’apprennent, en parlant assez bas, que 5 bébés vont bientôt naître dans la famille : 4 sont les enfants de jeunes femmes, mais – c’est incroyable – le dernier est l’enfant de mon oncle et ma tante, qui ont plus de 75 ans. Ma tante enceinte est rentrée chez elle, pour préparer la naissance, on dit qu’elle est prête à assumer ce bébé tardif, mais pas mon oncle, qui est assis au bord de la salle, nous tourne le dos et semble accablé. Je me dis, en voyant de loin son visage très âgé, que je le comprends. Il craint de mourir quand l’enfant sera très jeune encore, de ne pouvoir bien jouer son rôle.


tout se mélange dans cet endroit
tandis que je repose, mon esprit dort et fait le rêve
dans l’endroit qui n’existe pas
règne une lumière latente.

parentés, âges de la vie
amours – amour
et moi qui bée,
retournée, remuée saisie
(béante remuée, saisissante)
moi qui me laisse faire
touchée
par tout ce qui surgit du torrent
bondissant de ses bords

…..auxquels
quand même
je me cogne.

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