été
par claire le 6 juillet, 2015
quand il fait très chaud, le buisson se penche autrement
sur le bord de ton chemin.
comme s’il se renversait, se renfermait dans son ombre, plus dense, brune
contre l’éclat, la dureté de ce monde.
tu sens l’envahissement du corps,
cette eau haletante
et le sol paraît un socle posé sur un autre espace.
espions de la réalité, pas tout à fait dupes
nous y étions toujours en chemin.
…
quels codes avions-nous pour dire
ce qui se passait vraiment ? la sympathie des encres, leurs nuages
c’était toujours à reprendre, mais toujours là au bord d’une disparition.
je vais, je vais dans un excès de lumière
les cigales remplissent l’air des hachures serrées de leurs cris
je ne vois plus rien derrière les troncs tourmentés.
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