« Il applaudissait ses prières depuis qu’un vide s’était glissé entre ses mains ».
par claire le 25 octobre, 2014
le vent passe sous la porte
il s’appuie sur la maison, de l’épaule.
il ne cherchait sûrement pas
à faire tomber la maison, seulement s’appuyer,
faire sentir sa force
depuis le temps qu’on l’entendait venir.
le vent
et sa circulation
la façon qu’il a de passer les doigts
entre les branches des pins,
de remuer les oliviers.
reprenant toujours son oeuvre
et eux se laissent envahir,
incliner.
il fait ainsi avec les cheveux, quand on le rencontre
sur le perron avant d’entrer.
la porte ne demande qu’Ã claquer
elle qui doit être ouverte, ou fermée.
(d’après le troisième vers de « Courants blancs » de Philippe Jaffeux)
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