Claire Ceira

rêve de la prairie haute

par claire le 30 juin, 2013

Je suis interne dans un service hospitalier, c’est un hôpital comme autrefois, il y a des salles communes et je circule entre les lits. Les gens (ou les enfants ?…….je crois voir un ours en peluche) sont tranquilles, j’ai ma blouse et mon stétho, je fais mon boulot.
Puis je rentre chez moi, je suis fatiguée, alors je vais dormir. Quand je me réveille, pensant qu’il est 14 h, en fait il est plus de 16h15 ……je dois retourner à l’hôpital, car je n’ai pas vu les familles. Depuis que je suis interne dans ce service je n’ai jamais vu les familles et pourtant c’est ce qui doit être fait. Il y a aussi une contre-visite peut-être ? Je prends une douche, m’enveloppe dans mon grand peignoir gris. En sortant de la cabine de douche je me rends compte qu’il y a beaucoup de monde dans la maison. Il y a en particulier à côté de moi un homme, avec son visage mince et ses yeux clairs – on est amis, il me sourit – je pars. Une femme est là, elle me propose de partir avec elle dans sa voiture, on grimpe ensemble sur une grande butte de terre glaise nue et glissante, beige, et elle perd l’équilibre, je la rattrape sous le bras, son bras maigre et nu à l’aisselle profonde.
Elle me dit alors qu’elle doit passer chez le boulanger ; je lui réponds un peu agacée que je vais prendre ma voiture, car on ne va pas au même endroit et que je suis en retard. Le sentier devant moi fait une fourche, je prends celle de droite pour rejoindre l’endroit où m’a voiture est garée. Il y a des gravillons.

J’arrive à l’hôpital, dans le service où règne déjà la pénombre. Je vais voir les familles, les gens m’attendent.
A l’intérieur du rêve je m’interroge…… je repense à la dernière fois où j’ai vu cet homme, cet ami : l’ai-je vraiment vu ou était-ce aussi un rêve ? Cet après-midi passé à marcher dans une grande prairie à l’herbe haute, déjà un peu sèche par endroits, avec des sentiers presque invisibles, parallèles mais éloignés de plusieurs mètres, où on avance enfoncés jusqu’à la taille. On n’est pas dans le même sentier mais on se parle en riant par dessus l’étendue d’herbe baignée de lumière……juste la joie du rire et d’une complicité.

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