tôt
par claire le 14 octobre, 2010
on fonçait dans l’humide nuit d’automne
je te conduisais à l’aéroport.
au retour, les éoliennes
remuent leurs bras dans le petit matin gris-blanc.
je conduis, une main sur les genoux.
je pense à l’abandon,
la façon dont les hommes le vivent,
dans cette violence sourde.
je l’aime à ma façon
comme la brume posée à la cime des forêts.
l’abandon devient une racine,
une pluie.
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