une attente noire
par claire le 26 septembre, 2016
on attend ce qui est certain, qui vient. le temps comme une coulée de lave basaltique
que rien ne freine ni ne presse.
il suffit d’être – et on y vient
comme assis à l’intérieur du serpent du temps
comme dans un train lent qui avance
dans un paysage triste.
il suffit d’exister et bientôt on y sera
– au bout de la durée
sur la butée.
les modalités exactes sont inconnues, ainsi que le terme
mais c’est très bientôt, c’est tout ce qu’on sait.
un corps qui maintenant dérive
au delà de sa vie, de ses signaux, des adieux
ayant laissé derrière lui la douleur
flottant sur le grand fleuve
avant la chute, comme un fétu.
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