Claire Ceira

poésie

par claire le 5 juillet, 2010

il n’y a personne pour comprendre
ce qui coule et qu’on voit
entre les rideaux noirs des arbres
on ne peut pas être vu soi-même
nul être humain dans le parc.

il est rempli d’une buée qui décalque
les arbres, l’eau et l’heure de la journée
les choses sont à côté d’elles-mêmes.

qui sondera
l’intérieur de la source sans nom
la honte de ce qui n’est pas honteux
le malheur porté avec ignorance ?

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