L.

 

dernière étoile montante
de l’inéluctable sève de la poésie
toi, dormante dans le plein ciel
de l’agilité
toi fulgurante qui nais ainsi
qu’un diadème
ou bien une écluse
toi dernière nommée
je ne chanterai pas
ce qui est ainsi dévoilé
mais l’obscure façon
qu’ont les choses de se renouveler
dans le monde du vide
des haltères s’aiguisent
dans la pression
et le muscle sans cesse habitable
de l’écluse
d’un ciel nouveau de la roue
d’une destinée
battant les sphères
dans les serres de l’agilité
et dans le contour
d’une fraternité
qui se nomme désir

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