LISIERE

 

blonde qui ne sait ce qui la rend
d’une superbe égalée
par les chiens qui se vautrent
dans l’âme subalterne des gens
dans le venin évincé des villes
le vinaigre des allées
et la beauté des arbres

qui siéent à l’allégorie d’eux-mêmes
comme des essences figées
libérant la fragrance du bonheur

mais le grand plat attend que s’éprennent
et se meuvent
les feuilles et les tiges
dans un tombereau d’écorces

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