LE TERME D’UNE ANGOISSE
Je vois des patineurs
longuement ils patinent
dans ce centre névralgique
ils m’invitent à les suivre
dans ce terre-plein sauvage
l’air est tellement aminci
qu’on patine encore à les voir
sourire et se multiplier
sur de la glace féconde
c’est au bout de l’angoisse
qu’ils m’invitent à les suivre
et pénétrer cette demeure
de nulle part, d’aucun monde
d’une journée meilleure