VILLE

La ville est ancrée dans le val blanc
les voix familières sont occidentales encore
le teint du cimetière dans la cité féconde
vagabonde sur ses croix et ses pierres
la transe blanche est une voix de sang
les olives sont le regain du vide
et des voix instantanées
surgissent des camions et des chaussées

les fenêtres sont des téléviseurs aux aguets
on s’endort dans la vie esseulée
mais tout le magma de l’homme
sèche ainsi qu’une cariatide au soleil
dans le simple giron de la mouette est emporté
l’air incertain de la ville

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