OCEANO NOX
ton soleil où se déposent quelque part
des ramures célestes de brièveté
des échancrures de magma
toi simple babil de tendres dieux
et feuille qui étonnement a pu être
une nature recouvrant les cieux
d’autres désirs encore
que ton seul élan et ton seul squelette
transparence où sont posées
les gazes et les manifestations
d’une supposée planète
débris où le levain a pris
sans même savoir que tu es l’unique ramure
et l’unique feuille chue
ma fêlure se donne à toi comme une fenêtre
sur des champs et des postures
sur la disparition de l’être