E.
tu étais l’alcool
dans la cité perdue il subsiste
l’élan d’une bière nocturne
il y a le gel qui devient feu
et la nauséabonde vérité qu’être n’est rien
et que le reste est une luxure pourrie
on ne sait rien tant qu’on n’a vécu
des lois qui oblitèrent la cigarette
et le poinçon des années à la recherche
de bondieuseries, de foutreries qui suppléent
à la lamentation de l’être
il faut disparaitre dans les nuées
et apparaitre le soir comme le teint
d’une vertu sereine
les pions s’apaisent quand ils se détachent
des volcans qui les drainent
les pions sont une nuée transversale
dans le teint fondamental.