JARDINS DE PLEURS

tout n’est que jardins de pleurs, de souffrances
ma voix pleure
et je vais où la douleur est une atteinte
au pays qui te ressemble
comme dirait l’autre

je suis le grain qui ne prend plus
et germe sur un roc
où d’aventure il plait à des esprits
de distribuer leurs mauvais socles

aucun sarcasme ne me commande
et dans cette roue huilée
je suis le seul à me déprendre
de ma solitaire névralgie
et du pleur qui me gouverne

je n’aime plus à partir ailleurs qu’en ce roc
qui germe et féconde les tonnelles
où je ne bois rien
qu’une pluie qui me gouverne

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