Ton corps je le dis dans la fièvre
ton corps diaphane est la faïence
est le noeud où se révèlent
les blancheurs qui me teignent
de ton soleil et de ses rayons
qui sont cette matière solaire où je suis
dans la disposition de tes hanches
de tes particules où coule mon sang
blanc comme les veines de tes antres
tes hanches et la courbure
de ton ventre ainsi que tes seins
où toujours je puise le levain
qui m’engendre dans les vagues
et la pression de tes reins.