Les mets hallucinogènes se concentrent
dans la fioriture et dans le vert
et gris subalternes d’une saison
dépressive les mets bourdonnent
comme de savantes jonquilles
les mets sont des rais qui pulvérisent
les temps et s’évertuent
à prendre dans leurs mains
les restes d’un futur

demain seulement survient
l’espace où nous prenons les crins
de l’animal et d’une certaine forme nocturne
car la lumière s’épaissit ainsi qu’une lagune

nous prenons aussi, l’algue qui prend à témoin
un monde embrassé
par la définition du scandale
de n’être que des coeurs éplorés

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